vendredi 18 novembre 2011

Stéphane Mallarmé


De l'éternel Azur la sereine ironie

Accable, belle indolemment comme les fleurs,

Le poète impuissant qui maudit son génie

A travers un désert stérile de Douleurs.

.

Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde

Avec l'intensité d'un remords atterrant

Mon âme vide.

Où fuir? et quelle nuit hagarde

Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant?

*

Bibliographie

- Vers et prose, Morceaux choisis, éditions Le castor Astral, 1998

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