De l'éternel Azur la sereine ironie
Accable, belle indolemment comme les fleurs,
Le poète impuissant qui maudit son génie
A travers un désert stérile de Douleurs.
.
Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
Avec l'intensité d'un remords atterrant
Mon âme vide.
Où fuir? et quelle nuit hagarde
Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant?
*
Bibliographie
- Vers et prose, Morceaux choisis, éditions Le castor Astral, 1998
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