Je suis devant ce paysage féminin
Comme un enfant devant le feu
Souriant vaguement et les larmes aux yeux
Devant ce paysage où tout remue en moi
Où les miroirs s'embuent où des miroirs s'éclairent
Reflétant deux corps nus saison contre saison
*
J'ai vu clair dans la nuit toute nue
Dans la nuit toute nue quelle femme
M'a montré son visage s'est montrée toute nue
Sa beauté adulte était plus sérieuse
Que les lois sans pitié de la nécessité
*
Bibliographie
- Capitale de la douleur, NRF Gallimard, 1926
- Derniers poèmes d'amour, éditions Seghers
- Paul Eluard, par Louis Parrot et Jean Marcenac, éditions Seghers, Poètes d'aujourd'hui, 1969
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