dimanche 25 septembre 2011

Léopold Congo Mbemba



Je me trie des décombres de la vie,

orpailleur du lac du deuil,

je cherche dans la cendre du désert des jours, étincelles sanguines ou pépites de feu,

les souvenirs à rallumer en cette terre,

la forge d'où renaître.

*

Bibliographie

- Ténors-Mémoires, éditions Présence africaine/Poésie, 2002

- Le chant de Sama N'déye, suivi de La silhouette de l'Eclair, éditions L'Harmattan/ Poètes des cinq continents, 1999

- Déjà Le sol est semé, éditions L'Harmattan/ Poètes des cinq continents, 1997

- Le Tombeau Transparent, éditions L'Harmattan Littératures/ Poètes des cinq continents, 1998

2 commentaires:

  1. Ce texte renferme les pépites de la grande poésie : profond et libre.

    J'ai néanmoins souvent pensé qu'il ya besoin d'initier les néophites au goût de ce lait d'un genre particulier (la poésie), au travers d'explication de textes courts, je veux dire des mots et de leur agencement.

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  2. Non, Léopold tu n'es pas mort.
    Tu nous as laissé cinq livres.
    Tu es encore au début de l'épanouissement de ta parole,
    -- beau phénix africain.
    L'indifférence de ce monde aux plus belles voix
    te frappe certes, mais l'exigence de ton écriture demeure.
    Pour toi, une autre vie commence.
    Les morts t'ont appelé.
    Et tu es venu leur parler.
    Tu renais, sang de nos coeurs, Léopold.

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