mardi 13 septembre 2011

Dino Campana



Je regarde les blanches roches sources muettes des vents

Et l'immobilité des firmaments

Et les ruisseaux gonflés qui vont pleurant

Et les ombres du labeur humain courbées sur les tertres glacés

Et puis de lointaines ombres claires courant dans les tendres cieux

Et toujours je t'appelle je t'appelle Chimère.

*

Bibliographie

- Chants Orphiques, éditions Via Valeriano, 1992

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