Il y a toujours quelque part une étendue de jour
le travail du soleil ne s'arrête jamais
Il y a toujours quelque part un oiseau qui chante et son chant fait chanter un autre oiseau plus loin
*
J'entends dans mon sommeil une porte qui bat
C'est une pensée perdue qui demande à entrer
pensée qui ne sait plus à quoi elle pensait
et qui voudrait savoir si moi je me souviens
*
Bibliographie
- A la lisière du temps, éditions NRF Gallimard, 1984
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