lundi 12 mars 2012

Dominique Sampiero

Ce que j’écris tourne des  nuits entières dans ma bouche avant de se poser sur la page, oiseau charnel se débattant pour échapper à l’emprise, remuant en douceur dans la neige du corps qui l’attire.

*

Si mon désir est devant moi, les mots tombent juste, à leur place, et même plus loin, ils s’alignent sans que j’aie besoin de m’inquiéter de leur justesse.

*

Dans l’effondrement de tes gestes, s’ouvre un lit d’eau et d’argile, clairière unie au fleuve, au corps profond.

*

Bibliographie

- Celui qui dit les mots avec la bouche, éditions L’arbalète/ Gallimard, 2002

- L’espace du poème, entretiens avec Bernard Noël, éditions P.O.L, 1998

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Qui que vous soyez, vous êtes le bienvenu, avec vos commentaires qui sont modérés. Il vous faudra attendre avec patience leur modération pour les voir apparaître au bas de chaque article. Merci de votre compréhension