mercredi 21 mars 2012

Christian Gabriel Guez Ricord

Les nœuds de la réalité, je les ai comptés ; comme toi, j'ai su que désormais l'impossibilité veille.

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Un tremblement dans le mouvement entre les lignes nous donne à redessiner une forme laissée en suspens. Ce qui nous arrive devance l’irrémédiable d’un chant où se nourrit l’âme de sa propre liqueur vraie, jour après jour, dans l’étagement des collines et des nuits nourricières. Nous sommes cette fragilité, ce tremblement, dès lors que nous accueillons ce qui est si proche de nous et que l’on appelle la plainte, aujourd’hui perdue, exilée, condamnée. Une poésie qui a sa plainte, qui y convie formes et paysages, dans un quotidien qui se rapproche de nous soudain pour que nous soyons à notre tour partagés entre l’illimité d’une nostalgie et la veilleuse de notre proximité.

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Je suis tous ceux qui Te parlent, Te jugent

Sous Tes paroles qui Te trahissent

Comme tous ceux qui T’entendraient

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Tes yeux ont discerné Tes yeux, maintenant

Ils ne sont plus les yeux de ta servitude

Elle se retourne une deuxième fois

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Ce qui est éternel nous aura déjà visité

Il est transparu dans la langue

Où je peux tout consacrer

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Bibliographie

-          La lettre sous le manteau, éditions Solaire, 1982

-          L’A venturée, éditions Librairie du Sud, 1994

-          Neumes, éditions Ryôan-ji, 1983

-          La Secrète, éditions Fata Morgana, 1988

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