Platon

Gorgias ou de la Rhétorique

Il y a plus à gagner à être réfuté, parce qu’il est bien plus avantageux d’être soi-même délivré du plus grand des maux que d’en délivrer autrui.

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C’est le bien que nous poursuivons en marchant, quand nous marchons.

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Je prétends que quiconque est honnête, homme ou femme, est heureux, et quiconque est injuste et méchant, malheureux.

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Si les hommes n’étaient pas sujets aux mêmes passions, ceux-ci d’une façon, ceux-là d’une autre, et que chacun de nous eût sa passion propre, sans rapport avec celle des autres, il ne serait pas facile de faire connaître à autrui ce qu’on éprouve soi-même.

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Mieux vaudrait pour moi avoir une lyre mal accordée et dissonante, diriger un chœur discordant et me trouver en opposition et en contradiction avec la plupart des hommes que d’être seul en désaccord avec moi-même et me contredire.

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Phédon ou de l’âme

Tout ce qui vit naît de ce qui est mort.

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Lettre VII

Quand quelqu’un vient me demander conseil sur un des points les plus importants de sa vie, par exemple sur la possession de richesses ou le soin à donner au corps ou à l’âme ; si sa vie de tous les jours me semble avoir pris une certaine tournure ou s’il paraît être d’accord pour obéir à mes conseils sur ce pourquoi il me consulte, je mets tout mon zèle à le conseiller et je ne m’arrête qu’après m’être religieusement acquitté de ma tâche. Mais si quelqu’un s’abstient de me demander tout conseil, ou s’il est clair qu’en aucune façon il ne suivra mes conseils, je ne vais pas, sans y avoir été convié, aller trouver un tel homme pour lui donner des conseils et le contraindre, fût-il mon propre fils.

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Bibliographie

-  Phédon ou De l'immortalité de l'âme, éditions Albin Michel, 1952

- Second Alcibiade, Hippias mineur, Premier Alcibiade, Euthyphron, Lachès, Charmide, Lysis, Hippias majeur, Ion, éditions Garnier Flammarion, 1967

- Philosophie Grecque, Socrate, Platon, Aristote, éditions France Loisirs, 2000