vendredi 20 avril 2012

Robert Guédiguian

La dépolitisation s’accompagne de deux phénomènes : une abstention grandissante et un accroissement des votes apeurés, reposant sur la xénophobie. Il n’y a plus de passion politique : la seule passion possible, aujourd’hui, c’est la peur. Les gens ont peur de perdre le peu qu’ils ont ; ils ont peur que des gens venus d’ailleurs viennent leur prendre leur bien, leur maigre bien.

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Le discours raciste, on ne le conteste jamais assez et on ne l’a pas assez combattu à gauche.

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Le racisme, il faut le combattre dans l’œuf et il faut être intolérant.

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Bibliographie

-          Regards n°12, été 2011

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