Quand la mission se réduit à la profession, il y a carence d’amour dans les soins médicaux et hospitaliers, dans l’enseignement, alors que, comme le disait Platon, « pour enseigner il faut de l’éros », c’est-à-dire de l’amour pour la connaissance que l’on enseigne comme pour ceux à qui elle est destinée.
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Le bien-vivre peut paraître synonyme de bien-être. Mais la notion de bien-être s’est réduite, dans notre civilisation, à son sens matériel impliquant confort, possession d’objets et de biens, ne comportant nullement ce qui fait le propre du bien-vivre, à servir l’épanouissement personnel, les relations d’amour, d’amitié, le sens de la communauté. Le bien-vivre, aujourd’hui, doit certes inclure du bien-être matériel, mais il doit s’opposer à une conception quantitative qui croit poursuivre et atteindre le bien-être dans le « toujours plus ». Il signifie qualité de la vie, non quantité de biens. Il englobe avant tout le bien-être affectif, psychique et moral.
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La prose de la vie nous permet de survivre. Mais vivre, c’est vivre poétiquement.
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Bibliographie
- Le chemin de l’espérance, éditions Fayard, 2011
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