samedi 11 février 2012

Pierre Magnan

L'amour d'un pays ne se mesure à la louange et à l'admiration que chez les êtres légers. Les autres vivent en osmose avec lui, serrent les fesses, lucides et sur le qui-vive. Ils aiment mais ils sont vigilants. Ils aiment mais ils attendent. Ils attendent de génération en génération un évènement annoncé mais toujours en avenir, de sorte qu'ils regretteront à leur mort de ne pas l'avoir vu s'accomplir.

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Bibliographie

-          Pour saluer Giono, éditions Denoël, Folio, 1990

-          Chronique d’un château hanté, éditions Denoël, 2008

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