jeudi 19 janvier 2012

Gao Xingjian


Ici je voudrais dire que la littérature ne peut être que la voix d’un individu, et qu’il en a toujours été ainsi. Quand la littérature devient ode à un pays, étendard d’une nation, voix d’un parti, porte-parole d’une classe ou d’un groupe, quels que soient les moyens utilisés pour la diffuser, aussi puissant que puisse être son rayonnement, même si elle va jusqu’à recouvrir ciel et terre, elle ne pourra éviter de perdre sa va jusqu’à recouvrir ciel et terre, elle ne pourra éviter de perdre sa vraie nature, elle ne sera plus littérature, mais objet utilitaire au service du pouvoir et des intérêts.

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Le réel est inépuisable. Il y a toujours de nouveaux aspects à découvrir. On ne peut jamais dire qu’on a vraiment connu quelque chose dans cette vie, dans cette société, et sur soi-même. Non. On reste toujours loin de tout connaître. On cherche un langage littéraire qui capte ce mouvement.

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Bibliographie

- La montagne de l’âme, éditions de L’aube, Poche, 1995/2000
- La raison d'être de la littérature, suivi de Au plus près du réel, dialogues avec Denis Bourgeois, éditions de L'Aube poche, 1997, 2000, 2001

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