Vous qui, montés sur une barque frêle,
avez suivi, désireux de m'entendre,
mon vaisseau qui franchit la vague et chante,
retournez voir vos rivages anciens,
ne gagnez pas la haute mer, de crainte
qu'en me perdant vous restiez égarés.
*
*
Or, s'élançant vers de meilleures eaux,
la nef de mon esprit lève ses voiles,
laissant au loin une mer si cruelle.
Bibliographie
- Œuvres complètes, éditions Le livre de Poche, Classiques modernes, La pochothèque, 1996
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