Je
propose donc d’étudier les psychothérapies comme le cas particulier d’un
ensemble de pratiques en usage dans le monde, destinées à modifier les
personnes, les groupes et les situations à partir d’une procédure technique.
*
(…)
Le terme psychothérapie signifie thérapeutique par l’esprit et non pas
thérapeutique de l’esprit puisque :
1.
d’une part, des patients souffrant de désordres
somatiques sont réputés pouvoir en bénéficier ;
2.
d’autre part, les psychothérapeutes excluent –
c’est même ainsi qu’ils s’auto-définissent la plupart du temps - l’usage des
médicaments. Or, il est parfaitement envisageable de soigner
« l’esprit » par une substance, à considérer l’usage de plus en plus
répandu des psychotropes.
En
vérité, « psychothérapie » désigne « la thérapeutique de la
personne (de l’être), par le traitement de son « âme », selon des
méthodes excluant le recours à la chimiothérapie ».
Définition
à laquelle j’ajouterai aujourd’hui : « … et à toute forme de procédé
impliquant l’action de la matière sur l’esprit ».
**
Tout
discours déconnecté, émettant des vérités sur la personne ou sur l’individu du
haut d’un Olympe théorique, sans avoir donné la parole aux personnes dont elle
parle, sans les avoir intégrées dans la construction de sa pensée est à fuir.
*
Le
désordre psychologique présenté par une personne ne concerne jamais cette
personne seule.
**
Bibliographie
- Nous ne
sommes pas seuls au monde, éditions Les empêcheurs de penser en rond, 2001
- Avec Nathalie
Zajde[1],
Psychothérapie démocratique, éditions
Odile Jacob, 201
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