On admet souvent que l’altruisme implique à la fois des motivations particulières, dont l’amour et les sentiments peuvent faire partie, et une efficacité dans l’action qui en résulte. L’empathie et la sympathie, comme la bienveillance et la bienfaisance, s’en distinguent, parce qu’elles signifient une préoccupation pour le bien d’autrui sans trop se soucier de l’action qui concrétise l’intention, ou bien parce qu’elles visent le résultat sans que la motivation soit de nature altruiste : un acte de bienfaisance peut se fonder sur une attitude égoïste.
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Nous ne pouvons purement et simplement nous décharger sur la collectivité de notre part de responsabilité individuelle. Nous ne pouvons vouloir une société plus équitable sans assumer les conséquences de cette aspiration et sans nous astreindre à devenir plus justes nous-mêmes.
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Bibliographie
- Le manifeste de l’altruisme, éditions Odile Jacob, 2011
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