mardi 27 décembre 2011

Claude Roy



Il y a toujours quelque part une étendue de jour

le travail du soleil ne s'arrête jamais

Il y a toujours quelque part un oiseau qui chante et son chant fait chanter un autre oiseau plus loin

*

J'entends dans mon sommeil une porte qui bat

C'est une pensée perdue qui demande à entrer

pensée qui ne sait plus à quoi elle pensait

et qui voudrait savoir si moi je me souviens

*

Bibliographie

- A la lisière du temps, éditions NRF Gallimard, 1984

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