de ma simplicité se tatouent de pitons.
Les mots perforés dans ma salive ressurgissent en villes d'écluse ouverte, plus pâles sur les faubourgs.
O les villes transparentes montées sur yaks
sang lent pissant aux feuilles de filigrane
de dernier souvenir
le boulevard comète meurtrie
brusque oiseau traversé se frappe en plein ciel
noyé de flèches
C'est la nuit comme je l'aime très creuse et très nulle éventail de doigts de boussole effondrés au rire blanc des sommeils.
*
Bibliographie
- Tutélaire, Revue Poésie n°63, 1996
- La Poésie, éditions du Seuil, 1994/2006
- L. Kesteloot et B. Kotchy, Aimé Césaire, L'homme et l'oeuvre, précédé d'un texte de Michel Leiris, éditions Présence africaine, collection Approches, 1973
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